Alexandre DUBOIS, salarié agricole
Mon parcours :
J’ai découvert la MFR de Questembert par mon père qui y a été élève. J’y suis rentré en 2007 pour préparer un BEPA CPA et un BAC Pro CGEA Système à Dominante Elevage Bovin lait. Dès la fin de ma scolarité, j’ai signé un CDI au SEREMOR. C’est un service de remplacement pour les exploitations agricoles du Morbihan. J’interviens sur les exploitations agricoles pour divers motifs (congés annuels, congés parentaux, accidents, maladies, aides complémentaires, formations …).
La MFR : une bonne expérience :
Elle m’a permis de prolonger mes études et m’a apporté une autre approche de l’enseignement. Pour mon emploi actuel, j’ai pu, à travers l’alternance, acquérir des connaissances techniques et pratiques.
Je dois aussi beaucoup à mes maîtres de stages qui ont été indispensables dans mon parcours d’apprentissage.
Mon avenir :
Actuellement, je m’épanouis dans ce secteur d’activité et je ne compte pas faire autre chose dans l’immédiat car je souhaite acquérir plus d’expérience et approfondir mes compétences professionnelles. Je dirais qu’il ne faut pas perdre espoir, car la volonté paye toujours.
Alexandre Dubois
Read MorePauline MORICE, Chef d’exploitation d’un centre équestre
Mon parcours :
J’ai décidé de quitter l’enseignement général à la fin de la 1ère pour intégrer la MFR de Questembert en 1ère en 2001 et préparer un BAC PRO CGEA Production du Cheval.
Je connaissais la MFR par le biais des élèves qui étaient en stage dans le centre équestre où je montais à l’époque. Je garde un bon souvenir de mes 2 années passées à Questembert. C’est le système de l’alternance qui m’a permis de continuer ma scolarité. Je n’ai pas gardé de contacts très suivis avec mes collègues de promotion, sauf quelques nouvelles par le biais des réseaux sociaux.
Après avoir obtenu mon BAC en juin 2003, j’ai poursuivi en BTSA (option production du cheval) à l’IREO des HERBIERS (Vendée).
BTSA en poche en 2005, je me suis inscrite à l’Université d’Angers pour passer une Licence Pro Gestion des Établissements Équestres que j’ai obtenue en 2006. J’ai ensuite passé mon Monitorat (BPJEPS) en 2007.
J’ai effectué un certain nombre de remplacements en Vendée et Bretagne avant de préparer le TRONC COMMUN 2ème degré. En juin 2011, j’ai été engagée comme responsable pédagogique au Centre Equestre de Billiers qui dépendait d’un établissement de réadaptation : Le Domaine de Prières.
De la formation à l’installation :
Fin 2012, la Direction du Domaine de Prières m’a proposé de racheter le fond agricole en étant locataire des immeubles. Ce que j’ai fait en juin 2013.
Depuis, je suis « chef d’exploitation » du Centre Équestre de Billiers : j’accueille les clients (adultes, ados, enfants), j’enseigne, je gère, je travaille la cavalerie du centre équestre, mes chevaux de concours et certains chevaux de propriétaire, j’emmène les cavaliers en concours le dimanche ou je sors moi-même en concours si j’en ai le temps. Bref, des semaines qui font plus de 35 heures.
Mon objectif principal étant bien sûr le développement de la structure.
Parmi les différents maîtres de stage que j’ai eus, ceux qui m’ont apporté le plus, sont ceux qui m’ont laissé un maximum d’autonomie tout en me transmettant leurs savoirs et compétences. C’est ce que j’essaie de faire maintenant en accueillant à mon tour des stagiaires.
Mon conseil pour un élève en fin de formation :
Si tu peux, continue ta formation pour augmenter ta compétence et ta polyvalence. C’est bien d’avoir des rêves, mais il faut avoir des rêves réalistes. On peut difficilement envisager d’être cavalier professionnel si on sort en club 3 et que l’on n’est pas à l’aise pour sauter 1 mètre. Il vaut mieux en prendre conscience et réviser son projet.
Pauline Morice
Read MoreAnne Françoise DANARD, Bourrelière
Mon parcours :
J’ai connu la MFR de Questembert par la filière cheval et le bouche à oreille. Comme j’étais intéressée par le monde des courses, je suis rentrée en 1992 en classe de 4ème préparatoire et j’ai poursuivi en 3ème préparatoire l’année suivante. J’en garde le souvenir d’une école familiale où les plus anciens aidaient les plus jeunes.
La MFR ne dispensant pas à l’époque le BEPA Activités Hippiques, je suis partie à Chantilly pour suivre cette formation.
BEPA en poche, je n’ai aucune difficulté à trouver du travail pendant 10 ans dans les courses.
A l’âge de 25 ans, je me lance dans une reconversion faite pour les jockeys en bourrellerie au Haras du Pins. Ce choix du travail du cuir est une idée que j’avais dans la tête depuis quelques années.
Depuis 2005, je me suis installée à mon compte en créant mon entreprise « Sellerie d’Art » à la Chapelle Gaceline. Mon métier consiste à améliorer le confort du cheval et de son cavalier par le travail du cuir.
La MFR, une bonne expérience :
La MFR m’a mis le pied à l’étrier dans le monde du cheval. J’ai pu à travers les stages me confronter dès 14 ans au monde du travail, ce qui m’a rapidement apporté de la maturité.
Je garde un bon souvenir de la MFR et j’ai gardé des contacts avec 2 anciens camarades de promotion. D’ailleurs, je reviens régulièrement faire des démonstrations auprès des jeunes de la 4ème au BAC Pro à la MFR de Questembert.
Mon avenir :
Je souhaite développer mon entreprise mais aussi transmettre mon savoir-faire et la passion du cuir. C’est pourquoi je suis maintenant maître de stage et j’accueille des jeunes en maroquinerie et de la bourrellerie.
Pour un jeune qui rentre dans la vie active, je pense qu’il doit être courageux et avoir confiance en ses rêves. Il faut aussi garder de bonnes relations avec son entourage professionnel car c’est grâce à eux que j’ai pu améliorer mon activité : il y avait déjà une notion de confiance. C’est une chose dont on n’a pas forcément conscience quand on est jeune.
Steve PREVIGLIANO, cavalier maison / concours
Mon parcours à la MFR :
La MFR n’était pas un choix voulu de base car mon objectif professionnel était de devenir basketteur pro à la NBA. J’ai donc commencé l’équitation en même temps que la MFR de Questembert.
De 2011 à 2016, j’ai préparé un BEPA activités Hippiques et un BAC Pro CGEH conduite et gestion d’une entreprise équestre.
La MFR, j’en garde de super souvenir que ce soit avec les formateurs ou les élèves, même s’il est vrai que je n’étais pas l’élève le plus studieux qui soit. J’ai appris énormément et j’ai rencontré des personnes avec qui je suis toujours en contact via les réseaux sociaux et nous nous voyons pendant les vacances que je peux obtenir.
L’alternance m’a fait découvrir plusieurs lieux de stage où j’ai pu apprendre et par la suite perfectionner mon équitation.
Mon parcours professionnel :
Grâce à une de mes formatrices de la MFR, j’ai obtenu un poste directement après le BAC. C’était un poste qui se trouvait en Irlande. Pour ce poste, je faisais du débourrage et j’étais cavalier jeune chevaux dans une exploitation comptant plus de 230 chevaux (aujourd’hui encore). Puis après un an en Irlande, j’ai décidé de partir vers un autre pays.
Je suis donc parti en Suisse ou j’ai trouvé un premier contrat dans une écurie de propriétaire. Mais par manque de cheptel, je me suis tourné vers une autre structure. La structure dans laquelle je suis actuellement est dirigée par un grand cavalier qui a fait les jeux olympiques de 1996. Mon patron veut me faire évoluer, il répond présent a toute question et donne des conseils dès qu’il a du temps.
Mes projets :
Pour mon avenir, j’aimerais être cavalier international en haut niveau et peut-être par la suite me mettre à mon compte. Grâce à la MFR, ces projets sont plus que réalisables car j’ai appris tout ce qu’il fallait pour bien débuter dans ce monde.
Mes conseils :
Le monde de l’équitation est un monde différent de tous les autres. Monter sur des animaux qui ont des sentiments et des émotions n’est pas évident, c’est un métier difficile physiquement et mentalement. Une constante remise en question est nécessaire pour progresser car quand ont passe une étape un jour, le lendemain, on retombe dans la difficulté. Même si cela paraît difficile il faut croire, se fixer des objectifs et ne surtout jamais baisser les bras.
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